Reprise de Terres est un collectif de recherche action engagé dans la lutte contre l’accaparement des terres, la défense des mondes paysans, la préservation des milieux sauvages et la justice alimentaire.
Accès et travail de la terre pour les femmes et minorités de genre
Cette table ronde s’est tenue aux rencontres Les Resistantes, sur le plateau du Larzac en aout 2023. Elle assemble des paysannes et militantes autour de la question de l’accès à la terre pour les femmes et minorités de genre
Avec
-Maité, éleveuse bergère en Ardèche
-Imen, salariée agricole en Aveyron
-Paule, éleveuse retraitée sur les terres du Larzac, et faucheuse d’OGM
-Lucie, éleveuse en Bretagne, membre de la commission
femmes de la confédération paysanne et des travailleuses de la terre
-Jonia, maraichères en Aveyron
-Dédé, membre du collectif LGBTQIA+ Les Bonnes Débroussailleuses en Aveyron
animation : Léa et Cécile
Rencontre avec le collectif Reprise de Terres
A l’occasion de la parution du Hors Série « Ces terres qui se défendent », en collaboration avec le magazine Socialter, Le collectif a présenté les processus et résultats de ses enquêtes politiques, lors d’une série d’enregistrements publics à La Parole Errante (Montreuil).
En compagnie de plusieurs membres du collectif, cette première table ronde revient sur la création du projet Reprise de terres, les constats à l’origine de son existence, le processus d’enquête collective, et les pistes pour concrètement reprendre des terres.
avec : Antoine Aurèle Cohen-Perrot, anthropologue
Victor Lapel, paysan boulanger sans terre
Léa Arson, documentariste et intervenante en éducation populaire
Vitoria Ortiz, étudiante en anthropologie
Damien Roumet, coordinateur pour Terre de Liens
animé par Philippe Vion-Dury, rédacteur en chef du magasine Socialter
Comment reprendre les terres depuis une perspective féministe ?
A l’occasion de la parution du Hors Série « Ces terres qui se défendent », en collaboration avec le magazine Socialter, Le collectif a présenté les processus et résultats de ses enquêtes politiques, lors d’une série d’enregistrements publics à La Parole Errante (Montreuil).
Dans un monde agricole encore largement patriarcal, comment les femmes et minorités de genre creusent-elles aujourd’hui leur place ? Quels sont les parcours, les engagements et les obstacles de celles qui ont choisi de s’attacher à la terre pour défendre d’autres modèles de production et d’alimentation ? De la métropole au monde rural comment leurs luttes s’enchevêtrent et quels horizons désirables nous suggèrent-elles ?
avec : Léna Boutin, paysanne maraichère en périphérie de Rennes
Jonia Lauvaux, paysanne maraichère en Aveyron
Maryse Degardin, administratrice du réseau CIVAM qui anime des groupes en non mixité pour accompagner les femmes paysannes
Suzie Guichard, animatrice de la Commission femmes pour le syndicat de la Confédération Paysanne
Vitoria Ortiz, militante dans des collectifs de cantines solidaires en Ile de France et membre de Reprise de Terres.
animé par : Léa Arson, Tanguy Martin et Célestin Bineau, membres de Reprise de Terres
Les friches comme résurgence du vivant et des communs
A l’occasion de la parution du Hors Série « Ces terres qui se défendent », en collaboration avec le magazine Socialter, Le collectif a présenté les processus et résultats de ses enquêtes politiques, lors d’une série d’enregistrements publics à La Parole Errante (Montreuil).
Loin d’être un espace vide, délaissé, un «bidonville» du sauvage, la friche est un écosystème complexe qui connaît plusieurs métamorphoses, la vie rejaillissant spontanément des décombres. Surtout, elle peut être le lieu où s’inventent de nouvelles alliances entre vivants humains et non-humains. En quoi la friche est-elle un pont entre les mondes naturels et humains épris d’autonomie, comme refuge et comme espace de socialisation non marchande ?
avec : Maxime Zucca, naturaliste, auteur et vice-président de la commission espèces du Conseil national de protection de la nature
Flaminia Paddeu, géographe, autrice de Sous les pavés la terre, Seuil Anthropocène
animé par Clément, membre de Reprise de Terres